«On dut expier ce discours en faisant le chemin au pas de course. Ce ne fut d’ailleurs pas trop difficile car – c’est alors seulement que Karl s’en aperçut – personne ne portait de bagages ; le seul était, au fond, la voiture d’enfant qui, maintenant en tête de la troupe, exécutait des soubresauts de déhanché, poussée par le père de famille»
Franz Kafka, L’Amérique, traduction d’Alexandre Vialatte.
J’ai alimenté fidèlement ce blog depuis trois ans et demi,
rendant compte presque à chaque semaine des recherches et des progrès dans la
réalisation de mon album. Comme celui-ci est presque terminé, je n’aurai pas
grand-chose à y mettre au cours des prochains mois. Le blog étant devenu pour
moi une habitude profondément ancrée, je dois en quelque sorte m’en sevrer,
d’autant plus que je serai plutôt occupé à une foule d’autres choses.
Alors, je montre ici avant la pause une dernière case, tirée
de l’avant-dernière page de l’album, parce que j’aime bien ce dessin et aussi
parce qu’il a pour moi de vagues réminiscences cinématographiques, même si je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.
Je donnerai des nouvelles quand j’aurai du nouveau.