mercredi 19 janvier 2011

Pas de doute, c'est une fanfare

Mai 87. Ma blonde et moi sommes assis sur nos sacs à dos, attendant le traversier, au milieu de la place à Olbia, en Sardaigne. C’est un dimanche après-midi, la piazza est déserte et la ville silencieuse.

Tout à coup, nous entendons, indistinctement d’abord, puis de plus en plus fort, des sons de cuivres et de tambours : pas de doute, c’est une fanfare qui approche. Comme nous la voyons apparaître au bout de la rue, nous entendons, provenant d’une autre direction, les sons d’une seconde fanfare, puis d’une autre, et d’une autre encore. Les gens commencent à affluer et les fanfares apparaissent de partout, convergeant dans une totale cacophonie vers la piazza où nous sommes assis. Bientôt, nous sommes littéralement entourés de bannières et de musiciens en uniformes colorés jouant tous en même temps.

C’était sans doute une sorte de festival, de rassemblement des fanfares de la région, je ne l’ai jamais su. Mais je me suis plu à imaginer que la population d’Olbia avait organisé pour nous un comité d’accueil.

C’est un peu l’ambiance que j’ai cherché à traduire dans ce dessin, en transposant légèrement : le jour devient le soir et la petite ville sarde un faubourg new-yorkais.

jeudi 6 janvier 2011

Animaleries

De Krazy Kat à Maus, en passant par Chlorophylle, Picsou, Fritz the Cat et tant d’autres, la bande dessinée animalière m’a toujours fasciné (je ne suis pas un fan de Blacksad, mais je dois reconnaître que c’est aussi du beau boulot). Le genre ne s’adresse pas exclusivement aux enfants et ses possibilités sont infinies. Et je ne parle pas des ses applications en dessin animé.

Je me dis depuis longtemps que je devrais m’y mettre un jour. En attendant, je me suis livré à un petit exercice consistant à transposer sous une forme animale les principaux personnages de L’Amérique ou le Disparu.






En attribuant un animal à chacun des personnages, je me suis demandé si les membres d’une même famille devaient obligatoirement appartenir à la même espèce. Considérant que l’animal choisi a plutôt valeur de symbole, de totem, j’ai conclu que la chose n’était pas nécessaire. Ainsi, j’ai représenté Karl sous l’aspect d’un hamster et son oncle sous celui d’un raton laveur. Pollunder est un phoque, tandis que sa fille Clara est une chatte.

Rien à voir avec la génétique.

dimanche 2 janvier 2011

月見草油

En parcourant les archives de mon blog, je suis tombé sur ce commentaire datant de juin 2009 :

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C'est peut-être du japonais ou bien du chinois, les deux langues utilisant les mêmes
caractères. Je ne saurais faire la différence. Impossible de retracer l'expéditeur, un(e)
certain(e) Disa. On ne sait jamais, c'est peut-être important.
Est-ce que par hasard quelqu'un pourrait me le traduire ?