La première case de la page 112 montre un déménagement pénible, particulièrement pour ce pauvre Robinson, qui doit se taper seul tout le travail.
À moi aussi, la case a demandé passablement de travail. Pas autant qu’à Robinson, mais tout de même. Or, après avoir terminé le crayonné, dans lequel j’ai porté une grande attention aux détails et à la perspective, j’ai constaté que quelque chose n’allait pas avec le dessin. La pente de l’escalier n’est pas assez prononcée ! La chose peut paraître sans importance, mais elle me dérange beaucoup. Il ne s’agit pas d’un souci d’exactitude ou de vraisemblance. Contrairement à ce que certains pourraient croire, ce sont des considérations sans importance pour moi. Je ne suis pas un dessinateur réaliste.
Tout est une question d’effet. Ici, l’effet recherché vise à montrer à quel point l’ascension est pénible pour Robinson. Si la pente de l’escalier n’est pas assez raide, l’effet est atténué et on a presque l’impression qu’il s’agit pour lui d’une promenade.
Il me faut donc corriger, mais comment ? Je n’ai aucune envie de redessiner la case au complet, elle m’a déjà pris assez de temps. La vie est courte et je n’ai pas que ça à faire.
Par contre, reprendre uniquement la partie fautive est une opération assez délicate, quasi chirurgicale. J’ai donc effectué un petit test sur Photoshop. Le résultat est assez grossier, mais il semble que ça fonctionne.